Vous ne vous en rappelez peut-être pas, mais je suis tombée amoureuse il y a un peu plus d’un an de Lille et de Roubaix. Vous me direz : “Roubaix, vraiment?” eh bien oui ! D’ailleurs, je vous invite à aller faire un tour du côté de mon dernier post sur le sujet intitulé Roubaix je t’aime, Roubaix je t’adore, c’est pour dire ! Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le nord, prenez votre voiture ou le premier train qui passe et aller manger des bonnes frites à Roubaix, ça a un petit goût de paradis ! Non je n’en fais pas trop !
Si j’aime cette ville, c’est d’abord parce que j’ai l’occasion d’y travailler, je reviendrai sur le sujet prochainement, je pense. Et en y passant quelques semaines par an, je découvre une ville d’une richesse culturelle qui me laisse penser que la culture est partout et surtout qu’elle est pour tout le monde. Bon j’avoue, j’aime aussi Roubaix parce qu’on y trouve de superbes tissus pour une bouchée de pain.
La semaine dernière je suis allée faire un tour à la Condition Publique et rien que pour la beauté du lieu, j’invite tout le monde à aller y faire un tour. Depuis le 31 mars et jusqu’au 18 juin 2017, s’y tient une exposition incontournable pour les amoureux du Street Art ou pour ceux qui ne savent pas encore ce que c’est et qui aimerait bien comprendre. Pour une fois que je peux vous parler d’une expo qui n’est pas à Washington, j’en profite !
Vraiment je ne vois que des points positifs à cette exposition, tout sauf la localisation parce que pour ceux qui habitent dans le sud, ça fait une sacrée trotte d’aller à Roubaix juste pour une exposition ! Pour les autres, en tout cas, n’hésitez plus. Cette exposition présente le travail de 50 artistes avec des pièces in situ, des pièces issues de collections privées ou des pièces “de musée”. L’exposition retrace l’histoire de cet art urbain depuis les années 70 à aujourd’hui, de New York à Roubaix, des “Writters” d’hier aux utilisateurs de pochoirs d’aujourd’hui. Tout n’est pas à 100% pertinent je trouve, mais l’exposition en elle-même vaut largement le détour. Je trouve ça assez étrange de voir des pièces de graffitis reproduites dans le cadre d’une exposition sur de belles cimaises bien blanches, ou des graffitis sur toile. Si je n’accroche pas avec ces quelques pièces, c’est peut-être juste parce que je n’aime pas les graffs “en écriture”. Par contre, il y a énormément d’oeuvres de street-artistes contemporains qui sont vraiment mises en avant et qui sont à couper le souffle. Vous y trouverez un grand nombre d’oeuvres de Jef Aérosol, de Shepard Fairey (Obey), de JR, de Blek le rat pour ne citer qu’eux. Après il se pause la question de ce que devient l’art urbain à l’intérieur d’une galerie ou d’un musée, mais pour y répondre, je vous renverrais au film “Faites le mur” de Banksy.
L’exposition ne se passe pas qu’en intérieur, plusieurs oeuvres sont à découvrir dans la cour de la Condition Publique ainsi qu’une grande pièce de Jef Aérosol sur le toit. Plusieurs oeuvres sont également éparpillées dans tout le quartier. Par contre pour les trouver seul c’est un peu compliqué, il vaut mieux profiter des visites guidées si elles ne sont pas déjà toutes complètes.
Exposition Street Generation(s) du 31-03-17 au 18-06-17, prix d’entrée 5€ pour une visite simple ou 10€ pour la visite guidée. Si vous êtes dans le coin, profitez également de la Biennale internationale d’art mural à Lille du 10-04-17 au 03-06-17. Plus d’infos ici.
Bonjour
Merci pour votre article. Pour trouver les fresques dans le quartier, un plan est fourni à l’accueil de la Condition Publique. Au plaisir, Jean-Christophe
Merci pour la précision. J’aurai du mieux regarder!