Au cours de mon séjour dans le Nord, je voudrais vous parler aujourd’hui de la découverte d’un musée incroyable : le Tripostal. Il y avait alors deux expoitions hallucinantes organisées dans le cadre de Lille3000. C’est un programme culturel qui est né à la suite de la promotion de la ville en 2004 en tant que capitale européenne de la culture. Il s’agit d’un regroupement de manifestations artistiques de plusieurs genres (théâtre, arts plastiques, cinéma, nouvelles technologies) qui invitent à faire découvrir et promouvoir la ville au plus grand nombre. On y découvre également des thèmes plus précis comme la construction de la ville de demain, la spiritualité et plus généralement les questions de société et de civilisation.
Le Tripostal
À l’extérieur, ce musée ne paye pas de mine et comme je suis petite, je pense rarement à regarder en haut. En rentrant, nous avons atterri dans un hall blanc du sol au plafond avec sur la gauche une amoncellement de guirlandes faites de bric et de broc suspendues au plafond. Elle était disposée au dessus recouvert de miroirs et traversée par un rayon de soleil : l’effet théâtral était parfait!

Nous avons commencé la visite par le sous-sol. Je ne vais pas vous décrire toute l’expo, il faut garder le plaisir de la découverte mais je vais quand même vous dévoiler quelques petites choses.
Tu dois changer ta vie!
Cette partie de l’exposition se déroule sur deux niveaux, le 2ème étage et le sous-sol. Arrivés dans cette cave sombre, on se croirait soit dans un film d’horreur, soit à la recherche d’un trésor enfoui. Le couloir est de plus en plus sombre et au bout, on tombe face à un écran séparé du public par un miroir d’eau d’au moins six mètres de long.

Le son nous englobe et on suit Robert DeNiro qui, en voix off, nous raconte les péripéties qu’il a dû traverser (son personnage bien sûr) pour arriver à rejoindre la grosse pomme, le tout filmé caméra à l’épaule et baigné dans une lumière de neige à couper le souffle (j’adore parler de lumière autant que j’adore la couture!).
Cette pièce, dont je n’arrive pas à retrouver le nom de l’artiste, donne le ton de l’exposition. Si vous êtes comme moi (et les 5 personnes qui m’accompagnées) vous ressortirez de là, le corps traversé de frissons, le sourire au lèvre et l’oeil brillant.
Vous pourrez notamment profiter du travail de patience et de précision de Julien Salaud, qui, dans une pièce noire, plonge le spectateur dans une fresque géante de fils blancs tendus et éclairés en lumière noire (pas de photo à vous montrer ça gâcherait tout!). Vous pourrez également vous aventurer dans la pièce dédiée à Martin Creed et ses ballons de baudruches verts.

Séoul, vite, vite!
Alors là, on change complètement de registre mais pour ne changer ni d’intensité ni de qualité. Voici la présentation de l’exposition publiée sur le site du musée :
“Séoul, vite, vite ! vous immergera dans l’énergie, le dynamisme, l’hyper-modernité et la culture populaire de la capitale de la Corée du Sud, dans des mondes d’artistes différents et surprenants. Le titre de l’exposition est la traduction française d’une expression très fréquemment utilisée en Corée : « Seoul, bbali, bbali », ou en anglais « Seoul, quick, quick ». Cette formule est à double sens : joyeuse et dynamique au premier abord, elle signifie aussi pour de nombreux coréens une modernisation trop rapide, source de questionnements.”

Pour ne pas gâcher mon plaisir, il y avait une pièce entièrement remplie de miroir et de lumière, j’en été folle! Et dans cette pièce, il y a avait une sorte de petit palais des glaces qui nous conduisait, en son centre, dans un petit écrin d’ampoules et de miroirs! JE N’EN POUVAIS PLUS je vous dis! Bon ça se sont mes petites obsessions personnelles mais je vous laisse libre de découvrir tous les petits trésor que renferme ce musée merveilleux!
Ces deux expositions sont à aller voir d’urgence au musée du Tripostal, jusqu’au 17 Janvier 2016. Courrez-y!