Pour une fois, le lundi couture est déplacé au mardi. Je sais que ça a totalement chamboulé votre début de semaine et qu’il va falloir un peu de temps pour vous en remettre ! D’habitude, je m’arrange toujours pour que mes cousettes soient terminées bien avant la publication de l’article mais dans toutes mes pérégrinations françaises, c’est un peu plus compliqué d’être dans les temps. Enfin bref, place à la couture.
Pour être honnête à 100% avec vous, je n’avais rien à vous montrer cette semaine jusqu’à ce que ma mère me demande un coup de main pour l’aider à finir une veste qu’elle a commencée il y a plusieurs mois déjà. À ce moment là, je ne savais pas très bien dans quoi je m’étais embarquée.
Ma mère est une grande tricoteuse et a également été une couturière pour habiller ses têtes blondes quand nous étions petits. Avec mon amour inconditionnel, même s’il est assez nouveau, pour la couture, ça lui a donné envie de s’y remettre. Je lui ai donc donné le même conseil que je vous donne régulièrement : commencez par coudre du WearLemonade, surtout les premiers modèles. Pour se mettre ou se remettre à la couture, il n’y a rien de mieux. Elle m’a écouté et a choisi de réaliser une veste Rita. Alors oui je sais, vous allez me dire « Encore du WearLemonade ?! » vous n’avez pas tort, mais en même temps, en France et dans ma valise (ou plutôt dans mon ordi), je n’ai pas grand chose de plus pour le moment, il faudra attendre un tout petit peu pour que je vous parle d’autres patrons.
En tout cas, je suis vraiment une grande fan du modèle Rita, j’en ai d’ailleurs cousus deux juste pour moi que je vous ai montrés dans cet article. C’est une veste parfaite, surtout si comme moi on est petite. C’est un très bon choix pour ma mère qui est plutôt concernée par cette problématique. C’est un modèle vraiment sympa avec de jolies finitions comme les poches à pli creux. Le modèle ne présente aucune difficulté à part les boutonnières qui peuvent être remplacées par des pressions. Comme elle avait été une as de la Singer, ma mère a voulu se rajouter une difficulté en ajoutant une doublure. Seul problème : ce patron n’est pas conçu avec une doublure, il a donc fallu bricoler un peu et c’est là qu’elle a commencé à se décourager… Super Huguette est donc arrivée à la rescousse (oui je parle de moi à la troisième personne) !
Il n’y a pas eu de difficultés majeures quant à la confection du manteau. Les questions se sont posées au moment du montage de la doublure. Pour faire celle-ci, on a repris le même patron que pour la veste, sans la parementure. Il nous a ensuite suffit d’assembler toutes les pièces comme précédemment. L’assemblage des deux « vêtements » peut être plus problématique. Pour m’aider, j’ai regardé en parallèle la vidéo de la veste Rita et celle du teddy Rosa et plus particulièrement la partie concernant la pose de la doublure. Pour ce qui est de l’ourlet du bas, j’ai cousu les deux parties de la veste envers sur envers en laissant une ouverture, puis j’ai retourné le tout. J’ai ensuite fait une petite surpiqure pour que la veste et la doublure reste bien en place puis j’ai fait un petit ourlet invisible à la main pour une meilleure finition.
Ce projet couture n’est pas du tout de saison… quoique. Pour l’automne prochain, cette laine synthétique noire à fleurs grises, doublée en coton violet à petits pois sera assez chaude pour affronter les premières fraîcheurs. Les deux tissus viennent de chez Mondial Tissus.
Plusieurs petites erreurs faites par maman lui ont apporté pas mal de difficultés :
– Quand vous vous attaquez à un patron citronné de Wear Lemonade, s’il vous plait, s’il vous plait, utilisez la vidéo du pas à pas qui accompagne le patron. Elles sont vraiment super bien faites et très visuelles, ce qui permet d’éviter pas mal de questions techniques.
– Encore et toujours avec les patrons de cette marque, n’ajoutez pas de centimètres lors de la découpe du tissu, les valeurs de couture sont prévues dans le patron. Ça vous évitera de vous retrouver avec un 46 alors que vous vouliez un 40.
– Prenez votre temps ! Ma mère a voulu s’attaquer au passepoil dans le dos tout de suite et au biais pour la finition de la parementure (biais qui n’est finalement pas visible puisqu’il est pris dans la doublure) avant même d’avoir fait les étapes préalables nécessaires. Résultat des courses elle s’est énervée et n’a pas eu le courage de finir sa veste.
PS : désolée pour la qualité des photos, promis je vais vite m’acheter un nouveau téléphone!