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Retour d’expérience sur ces huit mois de grossesse

Ça y est, ce coup-ci, on peut dire que c’est la dernière ligne droite : je viens de rentrer dans mon neuvième mois de grossesse. Vous allez me dire “Ah mais c’est pas terminé encore, tu as le temps d’avoir d’autres surprises !” et c’est vrai. Mais comme maintenant je peux accoucher à tout moment, ça fait un peu bombe à retardement, je préfère écrire tout ça avant d’être envahie d’endorphines et de crier haut et fort que la grossesse c’était merveilleux. Alors on va se mettre d’accord tout de suite, il y a plein de choses super cool qui se passe pendant la grossesse. Mais contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, ce n’est pas que ça, ce n’est pas qu’avoir une peau magnifique, des gros seins et de voir le regard plein de tendresse de tous les gens dans la rue, non non non ! D’ailleurs je ne comprends pas trop pourquoi on veut nous faire croire ça. Je ne vois pas trop en quoi ça rend service aux nouvelles générations de futures mères de leur faire croire que c’est simplement merveilleux la grossesse. À tel point qu’elles finissent toutes par culpabiliser d’avoir manger un bout de comté, alors que franchement c’est tellement bon le comté ! En fait, je crois que si on cache tous les petits trucs pas super folichons c’est pour que l’être humain continue à se reproduire, au cas où d’un coup il arrêterait, sait-on jamais.

Je vais être honnête tout de suite, je crois que j’ai eu ce qui se fait de mieux en terme de grossesse. Vraiment je n’ai eu aucune complication, pour le moment, touchons du bois ! Je crois que si j’avais eu a décrire ce qu’est une grossesse parfaite j’aurais décrit les 8 derniers mois qui viennent de passer, et pourtant, tout n’a pas été rose, même si je dois bien avouer que de ne pas à avoir eu le droit de m’occuper de la litière des chats depuis tout ce temps, ça m’a fait plaisir ! Par contre se sentir à charge et ne rien pouvoir porter ce n’est pas vraiment très agréable.

Le premier trimestre

premier trimestre
Premier trimestre

Je ne pensais pas, par exemple, qu’on puisse être si fatiguée, je crois que c’est la première fois que j’ai fait l’expérience de l’épuisement. Le premier trimestre, j’étais tellement incapable de faire quoi que ce soit que ça en est devenu déprimant. Effectivement, rester dans mon lit toute la journée ce n’est vraiment pas mon genre. Et quand les jours bénis, qui ressemblent presque à des journées normales, les journées d’avant où on pouvait soulever des montagnes sans se poser de questions arrivent, on en profite à fond, on ne s’arrête plus, jusque moment où on a plus le choix. C’est le corps tout seul qui décide que là c’est bon, ça suffit, maintenant, tu dors ! En plus de la fatigue, les petits maux de grossesse, comme on les appelle pour les rendre mignons, se sont invités à la fête. Contrairement à beaucoup de femmes, je n’ai eu ni nausées ni vomissements, comme quoi c’est possible. Par contre, j’ai eu des migraines carabinées, les pires de ma vie. Pour soigner les migraines à part un médicament de cheval et du repos dans le noir on ne peut pas faire grand chose. Mais quand on est enceinte, il ne reste plus que le repos dans le noir et puis c’est tout !

Le premier signe qui m’a fait me dire que j’étais peut-être enceinte, ça a été des douleurs de dingue à la poitrine, un peu comme à l’adolescence, cette période formidable où le corps se forme. Certaines femmes continuent d’avoir ce genre de douleurs lors de leurs règles ou de leurs périodes d’ovulation. Moi, ça ne m’était pas arrivé depuis mes 13 ans, autant dire que j’ai trouvé ça bizarre.

Un autre truc vraiment sympa qui arrive au premier trimestre, c’est les vertiges et les crises d’hypoglycémie, un vrai bonheur. À part passer sa journée à manger des BN et à boire, boire et reboire, on ne peut pas faire grand chose.

Il y a des trucs physiologiques un peu chelous qui arrivent aussi. Par exemple, on voit très clairement que la taille s’élargit :  dire au revoir à ma taille marquée que j’aimais tellement, c’est le premier deuil que j’ai eu à faire. On a le bassin qui prend également de la largeur et on a des douleurs pas super cool dans le bas du ventre. C’est les tendons et l’uterus qui se mettent en place pour préparer un joli petit nid douillet… Et les hormones ça pourrit les dents, il faut faire très attention à ça !

Les envies de nourriture, je ne pense pas que ça soit un passage obligé, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne suis pas sûre par contre que ça dure tout le temps de la grossesse. Au premier trimestre, j’avais tout le temps envie de jus de tomate et de trucs à la vinaigrette, pour prévenir des aigreurs d’estomac il n’y a rien de mieux ! Ce qui a par contre changé depuis le début et qui n’a pas changé, ce sont mes habitudes alimentaires. Avant j’étais une grosse fan de trucs sucrés, alors que depuis le mois de février/mars je ne cours plus vraiment après. Je n’aurais pas cru que ça puisse m’arriver un jour !

Le deuxième trimestre

deuxième trimestre
deuxième trimestre

J’avais lu partout que le deuxième trimestre c’était vraiment le meilleur moment, pas seulement de la grossesse mais de la vie, carrément ! J’avais vraiment hâte. Aussi parce que c’est à partir de ce moment là qu’on arrête de penser que vous avez un peu abusé sur le chocolat et que si t’as une bedaine ça n’est pas que de ta faute ! Et bien pour moi, le deuxième trimestre ça n’a pas vraiment été le plus sympatoche. Ça a été le moment de l’entrée en scène des hormones. À un moment tu es super bien et trente secondes plus tard tu fais une crise de rage aux caisses d’un magasin sans comprendre ce qui t’arrive. Encore une fois, j’ai eu de la chance (et mon mec aussi mais il ne le réalise pas trop) niveau grosse crise d’hormone, je n’en ai été victime que deux fois et la deuxième fois j’ai vraiment été provoquée… Suivez mon regard ! Vraiment c’est bizarre comme sensation, on ne se reconnait plus et on a bien conscience de réagir de façon disproportionnée mais c’est comme ça, on n’a pas de contrôle. Après on ne fait pas que s’énerver, je me suis mise à pleurer à la moindre occasion en regardant une émission où une série et la seconde d’après je trouvais ça tellement ridicule, qu’aux larmes s’ajoutaient les rires. Les hormones m’ont aussi largement fait perdre toute once de patience qui pouvait encore subsister en moi. Je m’en excuse, ça n’a pas du être toujours facile pour mon entourage. Après, je vais le dire une bonne fois pour toute : envoyer à une femme enceinte “tu nous emmerdes avec tes hormones” c’est la pire des choses à faire. Pensez le très fort si vous voulez, mais ne le dites jamais !

Les maux réservés au dernier trimestre, je les ai eus au deuxième parce que j’aime bien ne pas faire comme tout le monde. Les remontées acides qui te font bien sentir le trajet allant de l’estomac à la gorge n’ont plus de secret pour moi. Le mal de dos m’a littéralement couchée, alors que pourtant je n’avais encore qu’un petit bidon. J’ai vite compris que c’était dû à ma cambrure naturelle et que j’allais devoir combattre ma démarche habituelle si je voulais tenir debout pendant les mois à venir. Et ça fonctionne plutôt bien.

Je crois que le pire que j’ai eu à supporter durant ces derniers mois, c’est la chaleur. En plus de vivre dans un endroit où il fait chaud du mois de mai au mois d’octobre (la clim tourne toujours) la grossesse amplifie la chaleur. Je n’avais pas vraiment de mal à supporter les grosses chaleurs estivales avant, mais alors maintenant, on oublie ! La prochaine fois, je tomberai enceinte en septembre pour être tranquille ! Et qui dit chaleur, dit nuits sans dormir bien sûr… Ah les insomnies, mais quelle régalade ! Au moins ça laisse du temps pour s’organiser, pour réfléchir tout ça tout ça, c’est vrai quoi, dormir c’est surfait !

Dans le deuxième trimestre il y a un truc qui s’est passé avec mes jambes, je ne sais pas trop quoi mais elles se sont complètement mises à déconner ! Les réveils en pleine nuit à cause des crampes, c’est un vrai bonheur ! Mais pire que les crampes, il y a les impatiences. C’est une sensation vraiment singulière qui est difficile à décrire mais qui fait tellement chier, oui aujourd’hui je suis vulgaire ! C’est un peu comme des fourmis, on n’a qu’une envie c’est de s’étirer, mais si on le fait ça fait une crampe, enfin vous voyez le genre. Et ce nerf sciatique, il a cru qu’on allait l’oublier peut-être, du coup il fait son intéressant à se manifester, tout le temps, bâtard ! Bon pour tout ça, à part boire de l’eau et surélever ses jambes il n’y a pas grand chose à faire.

Même si ça n’a pas été le plus cool, c’est aussi le moment où on commence à sentir le bébé bouger et ça c’est assez fou comme sensation. Le plus impressionnant je trouve, c’est le lien qui se créé petit à petit dans les quatre derniers mois entre nos mains sur le ventre, nos voix et le bébé. Ça, c’est un des meilleurs côtés de la grossesse.

Et un truc que j’ai failli oublier, c’est le test pour le diabète gestationnel !  Pourtant sur l’échelle des trucs pas cool, il est vraiment en bonne position celui là ! On vous fait boire une truc dégueu plein de sucre suivi d’une prise de sang toutes les heures pendant 3 heures plus une juste après avoir bu ce sirop de sucre. Je peux vous dire que quand il fait 35° et qu’on a pas le droit de boire après avoir avalé ce truc là, on se sent vite pas très bien ! Oui je n’ai vraiment pas aimé la chaleur !

Le troisième trimestre

troisième trimestre
troisième trimestre

On approche de la fin et se mélangent deux sentiments étranges : d’un côté l’envie de rencontrer ce bébé qu’on s’applique à fabriquer depuis plus de 8 mois et d’un autre côté le désir égoïste d’avoir encore quelques jours à ne s’occuper que de soi.

Le premier jour de mon septième mois, des vieilles copines ont pointé le bout de leur nez : les vergetures, ces connasses ! Tu as beau te tartiner de crème depuis que tu as appris que tu étais enceinte et bien non ! Quand tu as une peau de merde, tu as une peau de merde ! Je me console en me disant que ça aurait été bien pire si je n’avais pas préparé le terrain mais ça on ne pourra jamais le vérifier.

Il y a un phénomène fascinant qui s’est produit à l’entrée dans le dernier trimestre mais qui avait déjà commencé à sévir un peu plus tôt, j’ai nommé le pregnancy brain. Toute ton intelligence à décidé de foutre le camp tout simplement te laissant là, seule et complètement bête à ne plus se souvenir de rien et à ne rien comprendre de ce qu’on te dit. Un phénomène fascinant je vous dis !

Après plusieurs mois d’accalmie, les insomnies sont revenues, comme si elles m’avaient manqué ! Ce n’est pas ce qu’il y a de plus sympa mais comme le dit le futur papa “c’est pas si mal, ça t’entraîne à mal dormir comme ça !”.

S’il y a bien quelque chose que j’ai fait comme toute les nanas, c’est les envies constantes de faire pipi. Je me dis que pour le bébé ça doit être super drôle une vessie. C’est vrai quoi, c’est chaud, c’est tout mou, c’est rempli de liquide un peu comme une bombe à eau, pourquoi est-ce qu’on n’aurait pas envie de jouer avec ?!

***

Si je vous ai raconté tout ça ce n’est pas pour vous désespérer et vous dégouter de l’envie de faire des bébés. Oui la grossesse ce n’est pas facile, on ne peut pas boire d’alcool, on oublie la petite mousse bien fraîche en pleine canicule, mais on ne culpabilise pas de prendre une demi flûte de champagne à un mariage. Personnellement, la position statique debout est vraiment très pénible, piétiner me tue le dos et je marche aussi vite qu’un cachalot donc niveau déplacement c’est plutôt limité. Les gens ne laissent pas forcément leur place dans le métro ou ailleurs mais bon il ne faut pas trop se formaliser.

Voir son corps enfler à ce point alors qu’on fait quand même attention (sans se priver bien sûr), ce n’est pas évident à accepter, surtout quand on s’est toujours battue contre ses kilos en trop. Mais alors, quand on voit les nanas filiformes afficher leurs jolis petits bidons trop mignons sur les réseaux sociaux en hurlant qu’elles sont trop épanouies et que la grossesse c’est merveilleux, ça énerve un peu. Bandes de vilaines qui font culpabiliser les nanas normales de pas se sentir mère alors qu’elles sont enceintes de 3 semaines !

Il y a plein de petites choses déplaisantes qu’il ne faut pas négliger. Et encore, je n’ai pas eu de montée de lait, je n’ai pas eu d’hémorroïdes, je ne suis pas devenue difforme même si j’ai pris quelques bons kilos, je n’ai pas été malade, je n’ai pas été alitée avec un risque d’accouchement prématuré, je n’ai pas eu de placenta praevia ou de contractions. Il n’est rien arrivé à mon bébé (on continue de toucher du bois). Je n’ai jamais eu de stress ou d’angoisse, je me suis beaucoup écoutée et je me suis fait confiance, je crois que c’est surtout pour ça que ça s’est si bien passé. La culpabilité viendra sûrement plus tard, mais pour le moment, je ne l’ai pas laissée s’immiscer dans mon quotidien. On a appris à vivre en colocation avec mon bébé sans se gêner, il y a eu des jours dans les deux premiers trimestres où j’oubliais même que j’étais enceinte et je trouvais ça plutôt marrant ! J’ai pris l’avion plusieurs fois, j’ai fait des voyages longs en voiture parce que je suis une déglingo, j’ai fait une rando de quatre jours avec un sac de vingt kilos (même si je ne savais pas encore que j’étais enceinte), j’ai même bu quelques bières et on a déménagé (même si je n’ai rien porté, il a bien fallu faire les cartons).

Être enceinte ce n’est pas une maladie, la vie ne s’arrête pas. Alors, s’il vous plait, renseignez-vous sur les trucs pas sympas qui peuvent arriver, parler de la fausse couche ne la provoque pas. Parlez-en à vos mères, vos soeurs, vos cousines, vos amies, demandez-leur pourquoi ce n’est pas que le bonheur d’être enceinte pour que le jour où ce sera votre tour vous puissiez vous sentir le mieux possible.

Je n’ai pas accordé trop d’importance à tous les conseils qu’on a pu me donner. Je n’ai pas culpabilisé d’être végétarienne alors qu’on me disait que j’allais faire un bébé tout carencé (mauvaise mère que je suis). Je n’ai pas écouté les “Ah pour toi c’est comme ça? C’est bizarre”. Il n’y a que vous (et votre médecin ou sage femme) qui pouvez savoir ce qui est bon pour vous. Les “tu ne parles pas à ton bébé? Mais c’est pas bien ça !”, les “Vous voulez pas savoir si c’est une fille ou un garçon ? C’est bizarre !”, je n’ai rien écouté de tout ça. Les “Repose-toi maintenant, parce qu’après tu ne pourras plus” je les ai mis à la poubelle parce que me reposer si je n’en ai pas besoin ça ne m’épanouit pas, ça me déprime.

Mais surtout, ce bébé, je ne l’ai pas fait toute seule et je crois vraiment que si tout s’est si bien passé, c’est parce que je n’ai pas choisi n’importe qui pour traverser cette aventure avec moi. Tous les trois, on se marre comme des baleines pendant nos séances nocturnes de coups de pied. Même s’il a pris tout le stress à tel point qu’il en vient à se ronger les coudes, même s’il a peur du caca et du vomi et que changer une couche c’est dégoutant, moi si je me sens si bien c’est parce que je sais qu’il va être un super papa.

10 thoughts on “Retour d’expérience sur ces huit mois de grossesse

  1. C’est de loin le plus beau post que tu as fait. Elise, sache que je te trouve plus belle que jamais. Quentin a beaucoup de chance de t’avoir (et toi beaucoup de chance de l’avoir rencontré). Je vous souhaite un beau dernier mois et sachez que je pense souvent à vous et que vous me manquez terriblement. Grand rue n’est plus la même sans vous.

    Je vous aime (tous les trois) très fort.

  2. Super Post Elise !
    Merci pour ce partage, c’est très touchant. a la fois dans la sincérité de tes phrases et dans la communication si simple que tu fais. Merci, surtout de dire les choses comme elles sont pour l’info (qui, je confirme, est bien souvent -trop- cachée par nos mamans).
    Vraiment, il fait plaisir à lire, de la tête aux pieds. Je suis hyper heureuse pour vous deux et même émue pour vous de ce que vous vivez et allez vivre. On perçoit bien votre complicité et votre amour. Alors je vous souhaite encore plein d’amour à partager et encore davantage avec votre petit bout de chou à venir !
    Et aussi encore un bravo général à ton blog et toutes tes créations. Le lire ravive en moi régulièrement mes élans de “fabriqueuse” et ça fait du bien, ça fait encore plus du bien de lire des témoignages et des articles d’une nana comme toi, si pétillante !
    Continue, enjoy et plein de bonheurs à vous 🙂
    Estelle

    1. Je suis contente des retours qui m’ont été faits, en plus de la dimension affective qui m’a beaucoup touché, je me suis rendue compte que ce post avait été finalement très nécessaire et je ne peux que encourager toutes celles qui ont eu un bébé à avoir un discours d’honnêteté. Crions-le haut et fort !

  3. Très très beau poste, tu es juste de la première ligne à la dernière qui m’a même mis la petite larme. Merci de nous avoir raconté ta grossesse, c’est la vie, avec ses trucs cool et pas cool et c’est pour ça que c’est joli.

  4. Et le paragraphe de conclusion qui est parfait !
    La grossesse sans aucun des fameux maux, c’est un mythe (ou une grosse bitch, que tout le monde déteste). C’est facile d’avoir l’air en forme et épanouie sur Instagram, moi-même je n’en ai pas trop dit, je ne sais pas trop comment d’autres ont vu ça de l’extérieur. Et même si comme toi, j’ai eu une grossesse plutôt cool (par rapport à d’autres), c’est pas non plus facile, les hormones, la fatigue, les contractions (les miennes ont commencé à 4 mois) …
    Et tu as raison, il ne faut pas idéaliser la grossesse, l’accouchement et les suites de couches. Je le raconte comme ça s’est passé à qui veut bien l’entendre. C’est énormément de bonheur, mais oui, c’est dur, psychologiquement et physiquement. La bonne nouvelle, c’est qu’on fini par se trouver à 3, ou plus et que ce cocon, c’est la meilleure drogue du monde !
    Et malheureusement, on a pas fini d’avoir les jugements des autres, les pédiatres, les inconnus dans la rue, et les proches, … Bien garder en tête que nous faisons de notre mieux, et surtout ce qui est mieux pour NOTRE bébé (et -breaking news- ils sont tous différents !)
    Bon courage pour la fin de grossesse et profite bien de ces moments un peu fous avant THE rencontre !

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