Il y a quelques mois, juste après l’article sur la robe mystère de Aime comme Marie, la robe Aime comme Mi Amor, avec Amélie alias @therese_sequin, on s’est dit que ça pourrait être sympa de coudre une nouvelle fois ensemble, enfin, ensemble façon de parler, puisqu’il y a quand même un océan qui nous sépare. Bref, on était à la recherche d’un nouveau patron à coudre. À ce moment-là, j’étais à la recherche d’un modèle de manteau ou de veste de mi-saison puisque l’automne allait pointer le bout de son nez et qu’à cause que grâce à ma grossesse et atteignant gentiment le neuvième mois, mes bras gros comme des cuisses ne rentraient plus dans aucun de mes vêtements.
Amélie m’a alors fait découvrir une nouvelle marque de patron : Orageuse Pattern. Cette marque propose toute une série de patrons, simples et élégants, mais surtout c’est là qu’on a pu trouver le patron pour réaliser un Trench Londres parfait, ce patron est téléchargeable en PDF depuis le site, il est disponible en français et en anglais et il coûte 8,50€. Ce patron offre une variante, la version paletot, si vous voulez voir ce que ça donne je vous conseille d’aller voir les versions de HuguettePaillettes qui sont à tomber par terre ! Pour savoir comment ça se passe du côté de la couture, c’est en dessous que ça se passe.
Choix du matériel
Elise :
« Comme je voulais un trench structuré et confortable, j’ai choisi de le coudre dans un denim pas trop épais bleu pétrole, denim dont je me suis ensuite servie pour coudre la cape Thelma dont je vous ai déjà parlé. C’est un denim vraiment parfait, il a juste ce qu’il faut d’élasthane pour un meilleur confort tout en gardant la coupe élégante et droite du patron. Mais pour être honnête ce qui m’a fait chavirer c’est cette couleur profonde qui se marie à merveille avec mes cheveux et mes yeux, oui j’ai des problèmes de déglingos dans ma vie !
Pour les finitions et parce que j’adore ça, j’ai choisi un biais doré qui tranche bien et qui apporte un côté pétillant à l’ensemble. Pour l’intérieur des poches et pour l’envers du bavolet, j’ai choisi un joli coton que je garde religieusement depuis un an sans oser m’en servir tellement il est beau ! »
Amélie :
« De mon côté, je souhaitais une version fluide et légère pour la mi-saison, j’ai donc choisi un tissu polyester proche du cupro (tissu assez léger et très doux, effet peau de pêche). Concernant la couleur, j’ai fait le choix de la sobriété, je voulais une pièce indémodable, facile à porter et à assortir. Ce modèle demandant tout de même du temps et de la patience, je n’ai pas voulu prendre trop de risques afin d’en profiter au maximum !
Ayant choisi un tissu léger, je n’ai pas gansé (comme il est suggéré de le faire dans le livret de la version initiale du patron), mais j’ai doublé le trench (un kit additionnel est disponible pour 2€) afin d’améliorer son tombé et son pouvoir isolant. Pour conserver l’aspect fluide et enfiler le trench plus facilement, j’ai choisi une doublure satinée de couleur noire.
Concernant l’intérieur des poches et l’envers du bavolet, j’ai choisi d’utiliser le tissu principal qui me le permettait n’étant pas trop épais. »
Tout ce qu’il faut savoir sur ce patron
Elise :
« Avant de commencer et comme pour tous les projets de couture de vêtement, il faut choisir sa taille. J’ai trouvé que le patron ne taillait ni trop petit ni trop grand. J’ai juste trouvé que les manches étaient un peu courtes. Pour quelqu’un comme moi, elles ont la taille parfaite, mais pour n’importe quelle fille qui a des bras d’une longueur normale ça peut être un peu juste. J’ai raccourci la longueur du trench de 10 cm parce que je le trouvais un peu long pour moi qui ne mesure que 1m57.
J’ai trouvé les explications simples et très claires. C’est vrai que ça peut faire un peu peur de s’attaquer à un projet de manteau. Mais c’est en se lançant de nouveaux défis qu’on progresse. Si vous prenez le temps de bien choisir les matières et que vous suivez consciencieusement toutes les étapes sans oublier de faire des arrêts réguliers par la case “fer à repasser”, il n’y a aucune raison que vous ne veniez pas à bout de ce trench. Pour les débutantes, contentez-vous dans un premier temps de la version sans doublure pour ne pas vous retrouver noyée dans un projet trop ambitieux. »
Amélie :
« J’ai choisi également ma taille habituelle et n’ai rien modifié (T. 38 pour 1m70), ce modèle taille parfaitement si vos mesures correspondent à peu près au tableau, et si ce n’est pas le cas, un pas à pas est prévu afin de pouvoir modifier le patron comme il se doit (Attention au tour de bras, car les manches sont assez étroites).
J’ai trouvé les explications très claires également. J’ai juste eu un gros problème concernant la fente au bas du trench. Tout s’est très bien passé jusqu’à la pose de la doublure à ce niveau… J’ai cousu (et décousu) trois fois en respectant pourtant bien la technique préconisée, mais j’avais toujours une sorte de bosse dans le bas du dos (mon tissu étant fluide, la doublure tirait sur celui-ci et cela se voyait beaucoup), j’ai donc fini par coudre cette étape avec ma propre logique et ai réussi à supprimer ce défaut, mais il s’en est fallu de peu pour que je fasse sauter ce détail ! Je ne conseillerai pas une version fluide (avec doublure) à une débutante, un tissu un peu plus structuré est plus facile à coudre et met moins en évidence les petits défauts. Notez également que le paletot, version courte, est plus facile à réaliser que le trench. »
Bilan
Elise :
« J’ai cousu ce trench fin octobre 2016, soit deux semaines avant mon accouchement, j’étais donc à deux doigts d’exploser et que ce soit avant ou après l’accouchement je porte mon trench tous les jours. C’est vrai que c’est aussi dû à la météo qui est particulièrement clémente à Washington. Même si la réalisation a été un peu longue et qu’il y a un nombre conséquent de pièces à préparer, j’étais super fière d’en être venue à bout ! Ce modèle est vraiment bien coupé et à lui seul il fait un look de folie. Ce que j’aime avec ce trench c’est aussi qu’il me permet de porter mes pin’s et ça, c’est le pied ! »
Amélie :
« C’est un modèle assez long à réaliser (collage et découpage des 40 pages du pdf (+24 p. pour la doublure), réalisation et pose de la doublure ou du biais…), mais quelle fierté au regard du rendu final et des nouvelles techniques apprises ! Je suis très contente de ce trench il est bien taillé, très féminin et j’aime beaucoup ses détails (pattes d’épaule, passants…), il me tarde la fin de l’hiver (parce que de l’autre côté de l’océan, ça caille un peu ;)) pour pouvoir le porter sans modération ! »
Bravo pour vos beaux trenchs et pour cette coopération transatlantique!!
J’adore le trench-coat gris ça a dû être du boulot dis donc ! C’est un vrai indispensable de toute garde-robe, car indémodable ! Sympa comme article 🙂
Sublime !!! Ce vert est juste parfait, j’adore !!
Je me rend compte en lisant la partie d’Amélie, que le fait de ne pas ganser aurait été judicieux pour mon trench Wanda… (mais en même temps, le modèle est fait pour un tissu léger… non,non faut que je me fasse à l’idée qu’il ne me va pas, un point c’est tout !)
Comme je te comprends ! J’adore mon trench Wonda, et j’ai bien envie de m’en refaire un mais je suis sure par contre que je ne ganserai pas.
Vos deux versions sont superbes!
Concernant la version vert/gris, pourriez vous svp m’indiquer où est ce que vous avez acheter le tissu?
Merci
Flavie
Bonjour Flavie, malheureusement je ne peux pas vous aider. Je vous conseille de contacter @therese_sequin via Instagram.
à bientôt !